lors d'une répétition je me suis dit que je devrais trouver un vernis assorti aux broderies de ma robe. broderies vertes. j'aime pas trop le vert. mais j'ai pas envie de vernis noir. alors je vais acheter un vernis vert foncé.

pas évident à trouver un vernis vert foncé. mais j'ai fini par trouver mon bonheur et voilà le résultat.

bon, sur la photo il parait plus bleu que vert mais en fait il est plus vert que bleu.

remarquez que j'ai bien étudié la pose des blogueuses mode. mais remarquez aussi que sur l'annulaire il y a une sale trace de débordement parce que voyez-vous je me suis verni les ongles au boulot (et j'écris ce billet juste après avoir mis la deuxième couche et pris la photo, suis pas du style à laisser sécher 3 heures).

pour la tenue, je m'en fous un peu, j'ai pris du pas cher (park avenue, 3.90 euros), tant que ça tient le temps du défilé je suis contente.

unicks est timide (ou inadaptée sociale c'est selon). et même si je me soigne tant bien que mal, en rougissant toujours malheureusement, il y a des jours où c'est juste pas possible.

j'achète mon pain au supermarket au lion, il est d'ailleurs super bon et moins cher qu'en boulangerie. j'achète ma viande et ma charcuterie au rayon préemballé. la société qui devient asociale finalement ça m'arrange un peu.

mais bon, parfois, il n'y a pas de supermarket d'ouvert, genre le dimanche matin quand t'as eu des invités surprises et que tu n'as plus assez de pain pour tout le monde. alors j'envoie le géant chercher le pain parce que moi je peux pas toujours.

certains jours il n'y aura pas de soucis, j'entrerai dans la boulangerie, je dirai bonjour en souriant, je commanderai mon pain ou mes pains au chocolat ou mes baguettes et tout ira bien.

mais certains jours je suis face à un mur, incapable de passer la porte, malade rien qu'à l'idée de devoir adresser la parole à la boulangère, persuadée que je vais bafouiller, qu'il n'y aura pas ce que je veux, que je devrai choisir autre chose en vitesse, etc...

je ne sais ni pourquoi, ni comment mais c'est juste comme ça et ça ne sert à rien de me forcer, ça ne fera qu'empirer les choses.

alors je profite des jours où je suis capable de passer la porte et les autres jours je fais un grand sourire au géant pour qu'il se dévoue...

drôle de titre n'est-ce pas?

autant que je croise des couples de jeunes dans la rue, ça ne me fait ni chaud ni froid, autant quand je croise un couple de vieux ça m'émeut. je trouve super émouvant de voir un vieux et une vieille qui marche dans la rue ou qui sont assis sur un banc, qui se tiennent la main ou qui se chamaillent.

je me pose plein de questions alors.

depuis quand sont-ils ensemble?

comment se sont-ils rencontrés?

sont-ils encore amoureux?

comment font-ils?

et je me demande si moi aussi un jour je serai un couple de vieux, avec le géant peut-être?

j'aime aller au restaurant, me faire servir, goûter des choses, etc... mais je préfère nettement une bonne brasserie qu'un resto qui se la pète.

samedi, nous avons été à un resto qui se la pète et même si je n'ai pas mal mangé, je n'ai pas aimé.

décoration design (mais table bancale), vue sur la cuisine, tout ce qui a de plus "banal" pour un restaurant qui se la pète. le patron reconnait les amis avec qui nous étions, blablabla, vous avez aimé alors, c'est cool, blablabla. pendant ce temps-là, l'apéro se fait attendre. et ensuite encore du blabla et la commande n'est toujours pas prise.

mieux vaut ne pas commander à la carte et choisir le menu à 35 euros (entrée, plat, dessert) parce que bon à 15 euros le foie gras et 26 euros le pavé de boeuf (irlandais certes mais bon), à la carte ça fait un peu mal au cul. d'autant que le foie gras, c'est une demi tranche avec 2 malheureux toasts et un peu de confit d'oignon.

les hommes ont fait la moue quand ils ont vu arriver les pavés de boeuf (trop habitués qu'ils sont à la côte à l'os énorme qu'on nous sert dans un de nos restos habituels). 

et toujours le blabla du patron qui raconte des histoires d'erreur de cuisson alors que les pavés sont limite bien cuits alors que les hommes les avaient commandés saignants. et du blabla sur les vins aussi. j'aime bien parler vin mais pas pendant 30 minutes quand je mange. en plus, fait très étrange, il nous sert un vin qui est censé être fort et je ne l'ai pas goûté du tout. ce que je veux dire c'est qu'en bouche, pour moi il ne goûtait rien et quand j'avalais j'avais un goût de graine de sésame qui remontait. très spécial.

le must du must fut quand le patron nous a rendu nos vestes. il tend sa veste à monsieur F, il me tend ma veste, puis aide le géant à enfiler sa veste.... j'en étais à la deuxième manche quand il a voulu m'aider aussi. j'ai répondu "trop tard"... à moins que le géant soit plus à son goût, c'est un sacré manque de galanterie. bref, j'ai pas aimé.

j'attendais le moment où P allait recevoir son carré d'agneau. et quand l'assiette est arrivée j'ai failli rire. son carré d'agneau était composé de 2 côtes, 2! pour 26 euros! on se fout de la gueule de qui? moi c'est ma bouffe que je paye, pas la déco!

si j'attendais cette assiette en particulier c'est parce qu'à l'excelsior sur la grand-place de Mons, un café brasserie assez ancien et typique, ils servent un carré (ou des côtes selon la carte) sauce miel et thym pour 18 euros, avec salade et belle portion de frites (ou de croquettes) et c'est plus que savoureux!

les restos qui se la pète, je les essayent de temps en temps mais je finis toujours par retourner aux valeurs sûres, moi quand je vais au resto je veux manger. si je veux faire régime, je le fais chez moi...

je suis non fumeuse, je n'ai jamais goûté à une clope de ma vie, l'idée ne m'a même jamais effleurée, pourtant j'avais les cigarettes de mon père à portée de main, il m'aurait été bien aisé d'en piquer une et de l'allumer pour satisfaire ma curiosité. curiosité que je n'avais pas donc voilà.

madame F, si tu me lis aujourd'hui ne te vexe pas mais j'ai toujours trouvé vulgaire les femmes qui fument. en même temps, avant je trouvais moche les femmes qui boivent la bière à la bouteille et maintenant je trouve ça forcément moins moche puisque je le fais aussi mais c'est acceptable uniquement en sortie, en festival ou quand on fait des travaux. soit, là n'est pas le sujet.

donc une femme qui fume, je ne trouve pas ça terrible.

et puis ça m'énerve quand les fumeurs quittent la table pour aller fumer leur clope entre l'apéro et l'entrée, entre l'entrée et le plat, entre le plat et le dessert, entre le dessert et le café, etc... limite je préférais quand les restos étaient fumeurs, au moins on partageait du temps ensemble.

je n'aime pas non plus les fumeurs qui sont incapable d'éteindre leur clope correctement, ils ont fini de fumer, hop ils jettent leur clope dans la rue et elle continue à fumer toute seule ou ils la mettent dans un cendrier et le cendrier prend feu. c'est assez régulier à l'entrée de la gare, tu passes par un nuage de fumée infâme parce qu'un fumeur n'a pas été foutu d'éteindre sa cigarette avant de la mettre dans le cendrier.

il fait froid, il pleut, il vente, bref il fait dégueu mais "attends je peux pas rentrer tout de suite j'ai pas fini ma cigarette" ou "attends, je m'en fume une avant de monter dans la voiture". et toi, tu poireautes au mieux dans la voiture, au pire dehors à attendre que l'autre finisse. évidemment, le pire du pire ce sont ceux qui fument dans leur voiture.

donc voilà, fumeurs je ne vous aime pas.

et dire que je vis avec un fumeur...