ni transparente... quoi que parfois j'ai des doutes.

physiquement, je n'en impose pas. grande, oui, mais pas massive et encore moins charismatique. ça doit être pour ça que les gens ne s'écartent pas pour me laisser passer sur les trottoirs et que parfois je me râpe contre les murs (quand je n'ai pas envie de donner des coups de coudes).

le trottoir a beau être grand, j'ai beau être toute seule et ne pas prendre beaucoup de place, ça ne change rien. ou alors je suis magnétique...

aaaaah, ça doit être ça, les gens sont irrésistiblement attirés par moi, c'est évident... les pousseurs-cogneurs doivent être des pôles négatifs et les poussés-cognés des pôles positifs et le tout s'attire joyeusement...

bof, je préférerais être spiderman...

je ne suis pas fan de blues ni de jazz. ça doit être parce que c'est lui... parce que ça j'aime... je veux!

depuis le début de l'année, je me demandais comment j'allais mes nouvelles responsabilités au boulot. les tâches qui m'avaient été assignées en plus de mon travail habituel avaient l'air compliquées, ardues, rébarbatives.

je ne pouvais pas m'y atteler parce qu'il y avait des choses à faire en amont et que ces choses ont pris du retard. j'accumulais donc mon travail sur mon bureau, en une pile bien ordonnée que je regardais avec crainte en pensant au jour où je devrais m'y mettre.

et puis, comme je vous l'ai annoncé lundi, la semaine s'annonçait compliquées, ardues, rébarbatives. mais cette semaine est bien tombée au niveau de mon cycle hormonal (hé oui...). autant la semaine dernière j'étais down down down (et donc réglée, réglée, réglée), autant lundi je me suis levée pleine d'entrain (alors que le w-e avait été dur quand même) et de motivation.

plusieurs fois, j'ai eu les yeux en point d'interrogation, plusieurs fois j'ai eu les yeux qui disaient fourte (ah ça c'est un belgicisme il me semble, "dire fourte" c'est l'équivalent de dire qu'on en a marre, qu'on en a assez, en fait c'est "dire merde" tout simplement) à force de voir des chiffres, des tableaux, des colones, des lignes.

mais j'ai assuré comme une bête, j'ai atteint mes objectifs du jour chaque jour et si un caillou se plaçait dans l'engrenage, je l'enlevais avec un minimum d'assurance.

je ne suis pas certaine d'avoir tout fait dans les règles de l'art, je me rendrai peut-être compte d'une erreur ou l'autre avec le temps et l'habitude.

mais je suis fière de moi, parce que finalement ces tâches qui me paraissaient compliquées, ardues, rébarbatives, je les ai matées, dressées, mises à mes pieds.

et étant donné que j'ai fait 4 mois d'un coup, pour la suite je serai beaucoup plus zen étant donné que ce sera mois par mois.

et plus que 3 semaines avant les congés!

alors. ce barbecue? hé bien, terrible, comme d'habitude. le géant et unicks, pauvres petites créatures d'appartement, ont bon profité de la terrasse et du jardin de S et A qui avaient encore bien fait ça. on ne manque jamais de quoi que ce soit chez S et A. ils avaient également invité F et C et on a bien ri! F est un fou! mais un fou de talent, je vous en parlerai ce midi.

viandes à gogo, salades pour tous les goûts, vin de qualité, on s'est régalé!

et puis vient toujours le temps du fromage. la tradition veut qu'en fin de repas on fasse cuire un camembert dans les braises (vous sortez le camembert de son papier, vous le remettez dans la boite en bois, vous entourez la boite en bois d'aluminium et vous déposez le tout dans les braises pendant quelques minutes, à déguster comme une fondue avec du pain, c'est pas light mais c'est trop bon!).

cette fois nous avions décidé de tenter l'expérience avec un reblochon. l'idée remonte à notre séjour au ski.

F avait donc apporté un reblochon, S avait prévu un camembert (le meilleur pour faire ça c'est le rustique, publicité gratuite).

alors qui gagne? le reblochon ou le camembert? hé bien, je dois dire que le camembert est toujours l'heureux gagnant, à moins que nous n'ayons pas choisi le meilleur reblochon. le reblochon était un peu trop liquide et surtout n'avait pas beaucoup de goût. pour bien faire je pense qu'on devrait en ramener un "vrai" de la montagne et faire le barbecue dès notre retour...

et le torticolis dans tout ça?

hé bien, je me suis couchée fatiguée à 2h du matin et je me suis réveillée "torticolée" à 4h. plus moyen de rester couchée, la moindre position me lançait dans les épaules et le cou. les 2 épaules en plus. je ne sais pas ce que j'ai fait pour me "torticoler" comme ça mais ce ne fut pas agréable. un coup de crème et un coup de nurofent et j'ai attendu que ça passe. il aura fallu un peu plus de 3h pour que je puisse me recoucher sans avoir trop mal. mais je suis resté raide tout le dimanche. et c'est passé comme c'est venu... faut pas chercher à comprendre...

en hommage à ginie, voici une petite vidéo d'un chanteur à ses débuts de chez débuts, le reconnaissez-vous?