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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 06:30

l'histoire qui ne m'est pas vraiment arrivée est la troisième. je ne me suis pas cassé le nez sur mon guidon de vélo après avoir observé un insecte quelconque.

 

non, je ne me suis pas cassé le nez comme ça. mais c'est ce que j'ai raconté à maman d'unicks quand je suis rentrée (maman d'unicks si tu passes par là, voici la vérité, à moins que tu ne la saches déjà...).

 

je n'avais pas le droit de quitter le petit parc quand je partais rouler toute seule. mais pas loin du parc, il avait une plaine de jeu avec un toboggan et des balançoires et j'y allais parfois malgré l'interdiction (trop une rebelle la petite unicks).

 

ce que j'aimais bien faire c'était de remonter le toboggan plutôt que de le descendre.

 

je remonte, je remonte, je remonte, j'arrive en haut, je relève la tête et bardaf c'est l'embardée, mon nez cogne la barre de lancement (vous voyez la barre à laquelle on s'accroche avec se lancer?).

 

ne pouvant bien évidemment pas avoué ce qui s'était réellement passé, il a bien fallu que j'invente un mensonge et c'est ainsi que l'histoire du guidon de vélo est arrivée.

 

je crois que c'est le seul mensonge que j'ai raconté à maman d'unicks...

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 06:30

encore une fois taguée par dark gally, je dois vous raconter 3 histoires, dont une est fausse. à vous de découvrir le mensonge!

 

j'ai décidé de vous parler de mes "accidents" de vélo.

 

histoire numéro 1:

 

en vacances en france, soeur grande et unicks ont reçu en prêt le vieux vélos de la voisine. un vélo tout rouillé et aux pneus quasi lisses mais encore bien gonflés. soeur grande au guidon, unicks sur le porte-bagages, elles partent en promenade dans le village et les alentours.

 

qui dit pneus lisses, dit pneus sensibles aux cailloux sur la route. un caillou un peu plus grand qu'un autre et bardaf c'est l'embardée: soeur grande passe par dessus le guidon, unicks roule sur le côté et s'arrête à quelques centimètres à peine d'un poteau.

 

les genoux en sang, le guidon faussé, soeur grande et unicks se voient contraintes de rentrer en boitillant. soeur grande prend son courage à deux mains et s'arrête chez des gens pour demander un mouchoir pour nos genoux qui pissaient le sang.

 

de retour à la maison, opération nettoyage et pansemantage. le rigolo de l'histoire c'est que ça nous est arrivé la veille du retour. faire 600km en voiture avec la jambe pliée et le genou pansementé c'est que du bonheur, surtout quand il faut descendre de la voiture et déplier la jambe!

 

histoire numéro 2:

 

papa d'unicks et unicks partent en promenade à vélo. ils décident d'aller jusqu'au grand parc tout proche de la maison et d'y faire quelques tours.

 

unicks s'amuse à rouler avec une main, elle fait genre "je m'entraîne à clignoter avec ma main pour indiquer aux voitures que je vais tourner" en prévision du moment où elle pourra rouler sur la route. tenir le guidon avec la main droite ne lui pose pas de problèmes, par contre, avec la main gauche c'est difficile. et bardaf c'est l'embardée, papa d'unicks qui était devant unicks entend un "papaaaa", unicks pense qu'elle a juste fait "haaaaaaaaaa", il se retourne et retrouve unicks par terre, le coude et la hanche en sang.

 

le vélo n'a rien, unicks remonte donc dessus pour rentrer à la maison. opération nettoyage et pansementage.

la blessure à la hanche n'a pas posé de problème, même si j'en garde encore aujourd'hui une cicatrice. le coude par contre ce fut une autre histoire. la croûte avait la fâcheuse tendance à coller au pansement. maman d'unicks devait mouiller le pansement pour qu'il se décolle. ensuite, la croûte était trop épaisse, la peau ne cicatrisait pas en dessous, il a fallu enlever cette première croûte pour arranger ça. que du bonheur.

 

histoire numéro 3:

 

unicks part toute seule faire un tour en vélo. elle va jusqu'au petit parc qui est près de chez elle, elle fait des tours, elle s'amuse, elle est dans son monde imaginaire, tout va bien.

 

à un moment, elle voit quelque chose par terre, une bestiole. elle s'arrête, se penche pour regarder de plus près la bestiole en question, tout en restant assise sur son vélo bien sûr.

 

ayant fini de reluquer le pauvre insecte, unicks relève la tête et bardaf c'est l'embardée, elle se cogne l'os du nez en plein sur le métal du guidon, ça fait un mal de chien, elle en est un peu sonnée.

 

unicks rentre penaude et le nez gonflé. peut-être aurions-nous du aller à l'hôpital, histoire que je ne garde pas cette bosse sur le nez. le nez que j'ai aujourd'hui n'est pas le nez que j'avais avant cet accident. cela dit pour un nez cassé (ou peut-être n'a-t-il été que fêlé) il n'y a pas grand-chose à faire de toute façon.

 

voilà, je vous laisse voter en commentaire pour l'histoire qui vous parait la plus improbable...

 

la réponse demain matin!

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 06:30

j'ai un aveu à vous faire: depuis que je suis rentrée du ski, madame F et unicks n'ont plus été au sport... il y a d'abord eu la semaine du retour durant laquelle je voulais me reposer et ça tombait bien parce que madame F était occupée aussi. ensuite, monsieur et madame F ont fait des travaux dans leur maison donc leurs soirées étaient faites de peinture, de ponçage, etc... ensuite, il y a eu un rendez-vous ceci, une conférence cela. dur la vie de femme d'affaire pour madame F. donc pendant 1 mois j'ai pris du gras (nan, je rigole, j'ai pas à me plaindre). heureusement lundi nous avons été au cours, ouf!

 

et si j'ai manqué tant de cours, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même car il me suffirait de faire un effort pour pouvoir y aller toute seule. en effet, le géant n'est pas contre me prêter sa voiture pour que j'y aille toute seule. sauf que...

 

j'ai passé le permis à 18 ans et je n'ai plus jamais conduit depuis le jour où j'ai réussi le fameux examen de conduite.

 

quand j'étais à bruxelles, je n'avais pas besoin de voiture, les transports en commun étaient mes amis et j'allais à pieds au boulot.

 

depuis que je vis à mons, je suis dépendante des conducteurs si je veux aller plus loin que les limites de la ville.

 

je déteste être dépendante mais à la fois j'ai une trouille inexpliquée dès que je pense à reprendre le volant. je n'ai pas eu d'accident pendant les cours, le moniteur me disait même que je me débrouillais bien mais rien qu'à l'idée de reprendre la route aujourd'hui j'ai peur. peut-être parce que je me rends mieux compte des risques.

 

quoi qu'il en soit, je suis persuadée (enfin presque) qu'il me suffirait d'une fois pour reprendre confiance.

 

il faut que j'arrive à me donner un coup de pied au cul et à dire au géant "tape-moi sur un parking et je vais conduire" ("et casse-toi pendant un moment parce que j'ai pas envie que tu me regardes").

 

peut-être que le fait de vous en parler va me faire avoir la motivation pour le faire.

 

quoi qu'il en soit, ce ne sera pas avant le 1er mai parce qu'il faut que le parking soit vide donc que ce soit un dimanche et les 2 dimanches qui viennent nous avons déjà des projets donc voilà. d'ici à ce que je donne les résultats du concours j'aurai peut-être repris le volant.

 

mais je ne vous promets rien...

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:30

georges me refile la patate chaude, je me dois de partager avec vous 10 choses "qui ont déclenché un sourire, une grande satisfaction, un instant de bonheur fugace ou durable, un papillon qui fait des chatouilles dans le ventre."

 

1/le dernier en date fut évidemment la résurrection de mon iphone. il fonctionne toujours très bien, j'ai été soulagée ce jour-là vous pouvez pas savoir!

 

2/il a neigé aux arcs! depuis janvier (voire même depuis le début de la saison de ski) c'est une obsession, je surveille la météo des neiges sur plusieurs sites, j'en deviens pénible à en parler tout le temps mais ce sont quand même les meilleures vacances de l'année, il faut que les conditions soient idéales.

 

3/un compliment de la part d'une amie de maman d'unicks. malgré le fait que je ne sois plus vraiment copine avec sa fille, elle me complimente toujours quand elle me voit. le dernier en date: "le noir te va très bien!".

 

4/les projets qui prennent place. j'ai de quoi voir venir jusqu'à fin juin. ce sont eux qui me font tenir quand au boulot ça va pas trop.

 

5/fishsticks + épinards à la crème + purée = le repas régressif par excellence! et le géant adore ça!

 

6/quitte à faire culcul, ma relation avec le géant est probablement LA chose qui me fait le plus de bien dans ma vie actuelle. ce qui ne m'empêche pas de lui râler dessus régulièrement.

 

7/le regard de petite fille de maman d'unicks quand elle m'a montré le bon de commande de sa nouvelle voiture.

 

8/qu'on me fasse confiance professionnellement et qu'on me le dise surtout. parce que c'est pas le tout de charger son employé avec des nouvelles tâches, lui dire qu'il fait bien son travail ça fait du bien aussi.

 

9/vous lire, chez vous et chez moi, plaisir quotidien, partage virtuel, grande place dans mon coeur.

 

10/les petits oiseaux qui chantent le matin. à 6h30, c'est la seule chose que je supporte...

 

alors... à qui refiler le bébé??? à qui veut!!!!

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 07:30

tout d'abord, il y a eu la peur, peur de ne pas assurer, peur de pas assumer. ces foutus restes de manque de confiance en moi qui font que je ne me sens pas tout de suite capable.

 

ensuite, il a fallu digérer, laisser les informations prendre place dans mon cerveau stressé.

 

puis, essayer de ne plus y penser.

 

alors seulement, reprendre le cours des événements, s'organiser, planifier, en parler.

 

après, se rendre compte que finalement, en faisant plus vite ceci, en déplaçant cela, on arrive à tout gérer comme il faut.

 

pour à terme se dire enfin "i can do it!", c'est pas si compliqué....

 

c'est le parcours d'unicks qui reçoit de nouvelles responsabilités...

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 11:30

bulles20de20savon.jpg

on a tous une "bulle", notre espace vital que nous n'apprécions pas de voir enfreint. ma bulle est assez large, je ne suis pas du tout tactile et les gens ne doivent pas trop s'approcher de moi sinon je recule ou je me mets sur mes gardes. lors d'une formation, le prof avait été surpris de voir que j'avais une plus grande bulle que lui.

 

évidemment la bulle est rompue dans certaines circonstances, dans les transports en commun, dans un concert, dans un café .

 

lundi, au cours de sport j'ai remarqué que quand le prof vient près de moi pour me montrer comment améliorer un mouvement (et vas-y que je te prends la jambe, que je te déplace un pied, je manque à chaque fois de me viander lamentablement), je n'ai aucun problème avec ma bulle, je ne suis pas sur mes gardes, totale confiance. le gars il connait son métier et quand il montre à quoi sert un coup de poing ou de pied en me prenant pour "agresseur" et arrêtant son mouvement à quelques centimètres de moi, je ne bouge pas d'un poil, parce que je sais qu'il y a peu de chance pour qu'il rate son mouvement.

 

à un moment aussi, on fait un enchainement en avançant de quelques pas tout en donnant des coups dans l'air puis même chose en reculant. pour que les élèves voient bien ce qu'il fait, le prof était face à moi, donc on avançait l'un vers l'autre et on se retrouvait au final à quelques centimètres l'un de l'autre. pas de soucis.

 

par contre quand il parle pour expliquer un truc qui n'a rien à voir et qu'il s'approche un peu trop, là je recule... marrant non?

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 07:30

il y a quelques mois, quelqu'un m'a dit cette phrase... "il y a un moment où il faut grandir". parce que je tiens un blog où j'étale ma vie et mes états d'âme... que devrait-on dire alors aux gens qui racontent la moindre nouveauté de leur vie sur facebook? si j'étale ma vie sur mon blog, c'est dans le cadre d'un véritable échange avec vous, mes chères blogocopines (rien que ce mot devrait faire sursauter la personne qui m'a dit que je devais grandir), dans le but aussi de prendre du recul sur ma vie et enfin pour garder une trace, comme mes journaux intimes...

 

changer son statut facebook pour un rien, ce n'est que de la vantardise, c'est attirer l'attention sur soi. attention, je ne parle pas des messages qui ont pour but de donner des nouvelles à la famille ou aux amis qu'on voit moins (par exemple en cas de maladie ou d'un changement genre un  déménagement) ni de ceux qui font partager une bonne nouvelle (naissance, promotion, etc...). mais bon, qu'est-ce qu'on s'en fout de ce que vous allez faire ce soir ou de ce que vous préparez à manger ou que votre gamin/chien/homme a fait une proute qui pue???

 

bref, fin de la parenthèse facebook.

 

donc il faudrait que je grandisse... et quoi? je devrais perdre toute originalité? toute spontanéité? toute joie de vivre? toute râlerie? je devrais devenir ennuyeuse, carriériste, ambitieuse?

 

non mais sérieusement? depuis quand grandir est synonyme d'abandonner toute fantaisie, d'arrêter de déconner?

 

à partir du moment où je paye mes factures, où je prends soin de mon intérieur, où je fais correctement mon boulot (j'ai même de nouvelles responsabilités à partir de 2011), qu'est-ce que ça peut faire que je raconte des conneries sur mon blog, en quoi ça peut gêner les gens que je fasse la danse de la joie parce que j'ai gagné un concours, qu'est-ce qui devrait m'empêcher de m'émerveiller devant le flocon de neige absolument parfait qui s'est posé sur ma manche (il était absolument magnifique)?

 

il y en a qui arrive peut-être à vivre sans tout ça et je trouve ça bien triste mais moi, j'ai besoin de tout ça pour vivre. si je n'avais pas ça, je n'aurais plus qu'à me jeter sous les rails du train (au moins pour une fois, je saurais pourquoi il a du retard), je serais malheureuse comme les pierres...

 

alors, non, si c'est dans ces conditions je refuse de grandir, je refuse d'être l'adulte qu'ils voudraient que je sois.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 07:30

 

 

 

 

 

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 11:30

ça fait longtemps que je pense à écrire ce billet, je ne sais pas s'il restera longtemps publié, je ne sais même pas si j'arriverai à exprimer exactement ce que je veux exprimer. il n'y a pas de bon jour, ni de bonne heure pour poster ce genre de billet sérieux alors je le programme à la suite des billets déjà programmés.

 

souvent, sur des blogs, j'ai lu des billets qui parlaient du manque causé par le décès de grands-parents. et moi, je ne savais que répondre à ces billets parce que je n'ai connu que mon grand-père maternel et que les rares souvenirs que j'ai de lui ce sont des moments passés dans la maison de retraite où il a fini ses jours suite à une attaque cérébrale. il est mort quand j'avais 10 ans. je n'éprouve pas de manque à son égard et je ne regrette pas non plus le fait de ne pas avoir connu mes grands-parents.

 

et puis j'ai lu des billets qui parlaient de la douleur causée par la perte d'un parent. et je ne savais pas quoi répondre à ces billets parce que j'avais encore mes 2 parents et que je ne pouvais pas imaginer ce que ça pouvait être de perdre un parent. et puis au mois d'avril, mon père est décédé. et je ne sais toujours pas ce que c'est que d'avoir un manque, d'avoir de la peine, de regretter de ne pas avoir dit ceci ou ça avant son décès.

 

oui, j'ai pleuré quand maman m'a annoncé la nouvelle au téléphone mais ce fut tout. oui, j'ai pleuré au moment où le cercueil est sorti du corbillard mais ce fut tout. au fond, j'étais plus triste parce que je voyais ma mère pleurer (rares sont les moments où ma maman pleure), parce que je voyais ma soeur pleurer, mes nièces s'accrocher à leur mère que par ma propre douleur. parce que ça n'a pas fait mal. c'est horrible à dire peut-être mais j'ai été soulagée quand j'ai reçu le coup de fil de ma mère. soulagée pour lui, parce que sa dernière semaine n'a pas été facile et que j'aurais détesté que cette situation dure des semaines voire des mois.

soulagée pour moi aussi, mais ça j'aurais bien du mal à vous expliquer précisément pourquoi.

 

je pensais que lorsqu'il décéderait (je pensais ça bien avant qu'on ne dévouvre son cancer) je saurais alors si je l'aimais ou pas. je ne sais toujours pas...

je ne regrette pas de ne pas avoir plus parler avec lui. de quoi aurait-on bien pu parler? il était du genre taiseux (on sait de qui je tiens pour ça), en retrait. je ne sais pas ce qui se passait dans sa tête, je n'ai pas besoin de le savoir. je sais qu'il m'aimait, peut-être même que j'étais sa fille préférée. je sais que je lui ressemble beaucoup sur certains points et je n'ai rien contre ça.

 

il ne me manque pas. peut-être que finalement j'avais fait le deuil de mon père bien avant son décès. ou plutôt le deuil du "père" en général. le père idéal que toute petite fille souhaite avoir, celui qui est son modèle masculin, qui toisera ses prétendants et qui accordera la main de sa fille au plus méritant avec une petite larme à l'oeil parce qu'il "perd" sa fille au profit d'un autre homme. mon père n'était pas comme ça et ce n'est pas grave. il a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il avait. il était malade et cette maladie lui a pourri la vie comme il a abimé les nôtres à ma mère, ma soeur et moi. il n'a jamais voulu (ou pu) se soigner, c'était sa responsabilité, pas la nôtre. je n'ai pas de regret, pas de culpabilité.

 

loin de moi l'idée de penser qu'il a mérité les derniers mois qu'il a vécu, ni la dernière semaine où il a beaucoup souffert même si c'était finalement la conséquence "logique" de sa maladie.

 

je ne sais toujours pas quoi répondre aux billets qui parlent du manque, de la douleur, des regrets. je ne ressens rien de tout ça. mon père a été là pendant 31 ans, il ne sera pas là pour les 31 (et plus si affinité) suivantes. c'est comme ça et ça fait rien...

 

voilà, je ne relis pas, je ne corrige pas. je laisse comme ça.

maman si tu me lis, j'espère que tu comprends ce que je veux dire, tu me connais suffisamment pour ça. pas de panique, je vais bien, je vais même très bien.

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 07:30

http://a1000mains.hautetfort.com/media/00/02/1560846756.jpg"je ne rentrerai pas trop tard" qu'il m'a dit en partant... mouais... mais pas trop tard c'est quand? il est déjà 4h du matin, les bars sont fermés, il devrait être revenu.

 

en plus, il neige et il a pris sa voiture bien évidemment. il va rentrer bourré sous la neige, bonjour l'inconscience! peut-être qu'il aura la présence d'esprit d'aller dormir chez son pote. j'espère en tout cas que s'il fait ça, il pensera à m'envoyer un sms, histoire que je ne m'inquiète pas.

 

parce que là je commence à m'inquiéter... et cette neige qui tombe encore.

 

et s'il était dans sa voiture, là, maintenant, dans un fossé parce qu'il n'aura pas pu éviter une plaque de verglas? et s'il était inconscient? qui le trouvera? et qui m'avertira? m'avertira-t-on seulement? comment deviner parmi tout les contacts dans son téléphone que je suis la première personne à prévenir...

 

je tremble. et ce n'est pas que de froid. mon cerveau s'emballe, je n'arrive pas à l'arrêter. j'imagine déjà la scène, l'horreur. le coup de fil terrible que personne ne veut recevoir. "mademoiselle, votre ami a eu un accident". qu'est-ce que je deviendrais moi sans lui?

 

je devrais retourner me coucher. il est certainement chez son pote, il n'a juste pas voulu me réveiller en envoyant un message pour me prévenir.

 

oui, mais quand même, il sait que je n'aime pas quand il ne me prévient pas. et si... roooh chut le cerveau, arrête un peu.

 

j'entends un moteur, je m'éloigne de la fenêtre. c'est lui. je suis soulagée....

 

vite, je retourne me coucher et je fais semblant de m'endormir. une chose est certaine, je ne lui reprocherai pas d'être rentré en voiture malgré ce qu'il a bu... peut-être même qu'il aura droit au petit-déjeuner au lit demain matin. il ne comprendra pas pourquoi. mais moi je sais... j'ai juste de la chance de l'avoir auprès de moi...

 

 

ceci est ma participation au 5ème jeu d'écriture du blog à 1000 mains. il n'y a rien à gagner, juste le plaisir d'écrire sur base d'une illustration en l'occurrence le très joli dessin de Marlène.

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Mais Qui Est La Chauve-Souris?

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