c'est bien dommage quand même, et désolée de casser l'ambiance un peu aujourd'hui.
il fait beau, il fait chaud, on est tout guilleret (ou tout liquéfié c'est selon), j'ai un sourire scotché sur le visage, je sautille comme une gamine, je choisis les trottoirs à l'ombre (parce qu'il faut pas déconner). bref, c'est l'été, enfin!
mais l'été n'empêche pas la maladie. le soleil ne repousse pas les échéances. la chaleur ne fait pas fondre le chagrin.
et voir un ami craquer, ça fait mal peu importe le temps. les larmes ne s'évaporent pas, elles ont besoin de sortir.
un bras autour de ses épaules, que pouvais-je faire de plus (cela dit, vous me connaissez, je ne suis pas tactile pour un sous, alors ce simple geste était déjà beaucoup)?
un craquage ponctuel, parce qu'il est difficile d'être fort tout le temps et que les amis sont là pour ça.
et le mal qui rôde, qui affaiblit le corps, qui affaiblit l'esprit. une famille qui souffre.
de les voir tous ensemble, c'était assez émouvant, les voir rire comme si de rien n'était, picoler comme si de rien n'était, se chamailler comme si de rien n'était. parce qu'il n'y a que ça à faire, profiter des instants qui s'offre. jusqu'au jour du départ. combien de temps?
il faudra un jour être forts pour eux, être là pour eux. le plus tard possible.
saloperie va....