ça a commencé sur ce billet d'emilie: clic. et unicks de répondre en commentaire que pour rester féminine, elle misait sur la jupe, été comme hiver... en y réfléchissant bien, elle se rend compte que porter une jupe n'a rien à voir avec être féminine. il n'y a qu'à voir certaines filles qui même en portant des jupes ont toujours l'air de camionneur.
à croire que bégonia a lu dans mes pensées (ou le contraire) puisqu'elle publie ceci: clic. savoureux et tellement vrai.
j'aurais donc tendance à dire "on est féminine ou on ne l'est pas". limite c'est acquis à la naissance et ça ne s'apprend pas. sauf que ça c'est pas vrai, parce que la petite annick à qui on disait "bonjour mon ptit garçon" est devenue un joli brin de femme qui peut être très féminine quand elle veut (avec ou sans jupe d'ailleurs).
la féminité serait-elle un état d'esprit? ce serait déjà plus probable. un question de confiance en soi, d'acceptation de son corps et de sa beauté intérieure à la fois. il y a des jours où même habillée 100% fille on se sent aussi féminine qu'un pot de fleur alors que certains jours, habillée en jean-converse-pull informe, on transpire la féminité à faire se retourner tous les hommes dans la rue.
la féminité est une attitude, un port de tête, une démarche, un regard, un sourire. elle vient de l'intérieur et se transmet dans l'extérieur, peu importe ce que l'on a sur le dos, peu importe qu'on ait les jambes poilues ou les cheveux défaits. bon, il va de soi que la fille en jogging, cheveux gras et cernes de 4 pieds de long devra faire plus d'effort de l'intérieur pour rester féminine mais il y a moyen. enfin, je crois...
la féminité, comme la virilité, est une vaste question...