l'hiver n'a pas tenu ses promesses. celui qui a prévu l'hiver arctique doit se terrer dans une grotte au fin fond de la montagne parce qu'il s'est bien gouré le coco.

z'imaginez qu'il n'y a pas eu un seul flocon de tout l'hiver (la seule neige qui est tombée c'était en novembre ici), c'est carrément exceptionnel!

pas de froid, pas de verglas, c'est bien pour la voiture cela dit. mais bon, pas d'hiver quoi...

j'ai pas aimé cet hiver trop chaud.

heureusement, l'hiver de mars est là lui (sauf en ce qui concerne les giboulées).

les matins frais avec la brume et les belles couleurs du soleil levant, la brume sur l'herbe givrée.

à l'ombre, on frissonne, au soleil on se réchauffe, comme la promesse d'un printemps à venir.

j'aime bien ces journées-là, comme une envie de sortir les lunettes de soleil!

(et niveau humeur ski c'est au beau fixe aussi niveau prévision donc tout va bien, on risque juste d'avoir de la mauvaise neige mais on ne peut pas tout avoir).

ces derniers jours d'hiver je profte aussi plus de mes vêtements d'hiver, me disant que bientôt ils resteront au placard. j'ouvre mon tiroir à t-shirt en me disant que bientôt ils en sortiront.

fin de l'hiver, début du printemps, une jolie transition.

j'ai donc été faible et j'ai commandé cette splendeur qui m'a coûté un rein. un rein en solde mais un rein quand même.

mardi, je reçois le mail qui me dit que mon colis est disponible au point relais.

mercredi, je me rends au point relais, je demande mon colis, le gars ne le trouve pas. et il n'a pas l'air de s'en inquiéter plus que ça. à se demander pourquoi les commerçants se font point relais puisque ça n'a pas l'air de leur rapporter grand-chose à part du travail en plus.

on parle d'un rein là quand même, je bougonne et m'en vais.

dans le métro je vérifie le mail que j'ai reçu et là ouf je me rends compte qu'ils ont envoyé mon colis en mettant en référence la dernière personne chez qui j'ai fait livrer un colis: maman.

je demande donc à maman d'aller chercher mon colis. pas trop envie de revoir le brave monsieur. maman a d'ailleurs eu la même opinion que moi sur le gars: il s'en fout complètement des colis qu'il reçoit. ils sont entassés dans un coin de son magasin.

mais voilà, tout est bien qui finit bien, j'ai ma veste. je la tâte dans le paquet, elle me parait bien fine. mince, aurais-je commandé une veste de pluie au lieu d'une veste de ski.

revenue au bureau, mes collègues étant absentes, je m'empresse d'essayer cette petite merveille. de fait, elle est fine mais la qualité est bien, en 2 secondes je pète de chaud. j'admire les détails (la poche pour le forfait qui contient également un tissu pour nettoyer les lunettes si c'est pas la grande classe!), je carresse le tissu, je la remets à regret dans son emballage.

cette veste était donc bien faite pour moi, la dernière de son espèce sur le site, elle m'attendait.

et quand on voit ça:

on se dit que clairement elle était faite pour moi. vous trouvez pas que ça a un petit côté médiéval? moi bien et j'adoooore ça.

inutile de dire que je l'aime d'amour n'est-ce pas?

aujourd'hui, un grand guitariste est décédé.

je crois que cette chanson s'impose. parce que c'est grâce à elle que j'ai découvert l'artiste. j'aurais adoré pouvoir jouer de la guitare comme ça...

résumé d'allociné: Les vies parallèles et simultanées d'un policier, Michael Britten, qui n'a jamais réussi à se remettre d'un tragique accident de voiture qui a décimé sa famille. Depuis, il vit entre deux réalités : l'une où est encore vivant son fils, l'autre où est encore vivante sa femme.

tout commence donc au moment au l'inspecteur britten raconte sa situation au psy qui est censé dire s'il est bon pour le service. un psy femme dans la réalité où son fils est en vie, un psy homme dans la réalité où sa femme est en vie.

pas facile au début de s'y retrouver dans ces 2 réalités. mais au fur et à mesure on prend ses repères. et parfois on s'y perd à nouveau. ce n'est pas une série à suivre en faisant autre chose.

certains éléments d'enquête d'une réalité ont un rapport avec l'autre réalité, ce qui évidemment ne fait pas que du bien à l'inspecteur britten qui est parfois regardé bizarrement.

il y a évidemment la question du deuil qui est fort présente. comment peut-il accompagner son fils/sa femme dans un deuil qu'il ne partage pas puisqu'il retrouve sa femme/son fils dans son autre réalité.

et puis bien sûr, il y a autre chose... ces 2 réalités ne peuvent pas durer éternellement et si lui trouve un certain équilibre à vivre dans les 2 réalités, la vie et la réalité vraie en décide autrement.

série de 13 unique, saison unique. et pour une fois ils ont décidé de terminer la série par une vraie fin, pas une fin qui nous fait regretter de ne pas avoir de saison 2.

mais je suis quand même déçue par la fin je dois avouer.

lorsque j'ai repris le ski (là j'ai l'impression d'être un peu comme martine, avec hier "unicks reprend la conduite" et aujourd'hui "unicks a repris le ski"), il y a quelques années donc, précisément 10 d'ailleurs, j'ai investi dans du matériel.

une paire de chaussures (gris clair) et des skis (gris). le tout en neuf mais les skis étaient des fins de série donc je les ai eux moins chers que des neufs. au total je pense que j'en ai eu pour 400 euros le tout (chaussures, skis et bâtons).

si on tient compte du fait qu'une location skis + chaussures est de +/- 120 euros la semaine (sans réduction et avec du matériel basique), on peut dire que mon matériel à moi est largement amorti depuis le temps.

et je ne compte pas en changer parce qu'il me convient bien. à moins d'avoir de la casse en tout cas.

niveau vêtements, j'avais un pantalon et une veste. le pantalon ne fermant plus à la taille, je l'ai remplacé par le pantalon que tout le monde a (comme les meubles ikéa): le pantalon décathlon.

niveau veste, j'avais une veste orange-blanc que j'ai abandonnée pour ne plus faire saigner des yeux le géant (et pour qu'il ne me dise plus que je ressemblais à un ouvrier communal). j'ai donc acheté une veste grise et noire. mais en fait, je l'aime pas trop cette veste.

je voulais donc pour cette année trouver une nouvelle veste. mais c'est quand même pas donné les vestes de ski un peu sympa. j'ai écumé le net, les sites de vente privée, les soldes, etc... sans trouver mon bonheur.

jusqu'à mardi. où je l'ai vue elle:

la veste en noir et blanc de la marque spyder (d'aileurs en bas à droite sur la photo vous voyez l'araignée logo de la marque). en solde.

là les habitués du ski doivent penser "une veste sypder mais elle est folle!". parce que la marque spyder c'est pas la moins chère, loin de là. très loin de là. cette veste, même en solde, reste chère, indécemment chère.

mais je suis faible. je me suis dit que, ayant tâté la qualité de ces vestes dans les magasins des stations (parce que bon, une veste avec une araignée quoi! oui, je suis débile, je sais), cette veste allait durer longtemps, très longtemps. que je pourrais la mettre quelques jours par an en dehors du ski aussi (genre s'il neige un jour en belgique, ce qui cette année n'est pas trop le cas, mais l'année passée j'aurais pu la porter plus souvent). et étant donné que mon matériel de ski est amorti, que mon pantalon ne m'a pas coûté grand-chose et que je le porte depuis quelques années aussi celui-là, je pouvais bien me faire plaisir.

et puis ma veste grise pourra me servir quand je travaille au jardin.

et puis, zut, je suis faible et je m'en fous!

(mais je vous avoue qu'il y a quand même mon côté écureuil qui espère secrètement qu'il y aura un problème avec la commande ou que la taille ne correspondra pas et que je sois obligée de la renvoyer).